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TRAVAUX DU GIFAV

FICHE PICLINE 012024

Bonjour,

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Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour votre travail de qualité sur le pansement du PICC line. Je me permets de vous adresser une interrogation personnelle. La méthode de pansement me semble adéquate, mais je ne comprends pas l'intérêt d'utiliser une paire de gants stériles pour le nettoyage de la peau.

 

Pour rappel, le nettoyage doit être effectué selon les recommandations des hygiénistes, uniquement sur une peau visiblement sale donc il n’est pas systématique.

 

Quel est le but de cette première paire de gants stériles (pour le nettoyage), et sur quelles recommandations vous basez vous pour leurs utilisations ?  

 

Cette pratique semble ajouter un coût superflu, ainsi qu'une augmentation des déchets

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Dans l'attente de lire votre réponse, je vous prie d'agréer mes salutations distinguées.

Cher collègue,

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Merci pour l’intérêt que vous portez au travaux de notre association. Je vous propose de voir ce que disent les recommandations au sujet du point que vous soulevez. Elles émanent de la Société Française d’Hygiène Hospitalière et datent de 2013.

R.52. De manière à limiter les mobilisations accidentelles du PICC, le pansement transparent semi-perméable doit être retiré par étirement (AF). Pour le retrait du système de fixation spécifique («stabilisateur»), il n’y a pas de consensus sur le type de gants à porter (stériles à usage unique, versus non stériles avec des compresses stériles imprégnées d’antiseptique alcoolique).

R.53. Cependant, si des gants stériles ont été utilisés pour l’ablation du système de fixation, ils sont changés pour les manœuvres suivantes (AF).

R.54. La technique de réfection du pansement répond aux mêmes principes de préparation cutanée que lors de la pose, en respectant les différents temps de l’antisepsie (détersion, rinçage, séchage, application d’un antiseptique alcoolique) (AF). Pour l’antisepsie cutanée, la mise en place du nouveau système de fixation spécifique (« stabilisateur »), et la mise en place du pansement, l’opérateur porte des gants stériles (AF).

Donc le retrait du fixateur adhésif avec des gants stériles ne faisaient déjà pas consensus il y a 11 ans !

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Pourquoi ? Parce que retirer un dispositif qui se trouvait sous un pansement qui n’était plus considéré comme propre avec des gants stériles était une dépense de matériel inutile pour certains.

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Parce que pour d’autres, manipuler aseptiquement avec des compresses imprégnées d’un antiseptique alcoolique suffisait à ne pas infecter/surinfecter la zone proche du point d’insertion du cathéter qui de toutes les manières allait être nettoyée après le retrait du fixateur. Cependant les membres des comités de rédaction et de relecture connaissaient et manipulaient quotidiennement les PICCs. Ce qui n’était et n’est pas encore le cas de tous les soignants hospitaliers et en ville. Ainsi, le choix est resté en suspens. Cette liberté, aux conséquences financières modérées, permît également de faire intégrer 2 paires de gants dans les sets de soins pour réfection du pansement de PICC et (Midline) pour nos collègues du secteur extra hospitalier. Nous sommes comme vous, très sensibles à la question de la gestion des déchets mais quel est l’impact écologique de la prise en charge d’une infection sur PICC ? Nous sommes désolés de cette réponse à la Pyrrhus mais en l’absence d’études fortes faites en ville et à l’hôpital et avec du personnel expérimenté ou non, le choix perdurera. Voyons ceci comme une opportunité plutôt qu’une relativisation du bien-fondé des fiches techniques. Quoiqu’il en soit, merci beaucoup de nous avoir donné la possibilité de nuancer notre propos – chose toujours difficile à faire sur un document qui doit être synthétique pour capter l’attention-.

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Deuxième question : Pourquoi retire-t-on la première paire de gants stériles après le nettoyage de la peau alors que dans les recommandations il faut la retirer après avoir retiré l’ancien fixateur ?

En fait, il nous a paru logique de suivre le raisonnement prôné pour l’insertion de l’aiguille de Huber. En effet, durant cette dernière, mains propres, la peau est nettoyée puis, les mains gantées stérilement, la désinfection est faite sur peau propre et l’aiguille qui restera sous le pansement au maximum 7 jours est manipulée avec des gants plus aseptiques que s’ils avaient servis au nettoyage préalable. Pour le PICC, le fixateur adhésif sera plus aseptique de cette manière.

Fiche PICC LINE
Charlotte CASETTA, Arnaud GAILLARD

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Mesure de la perception du risque infectieux des soignants en milieu hospitalier

Bruno Le Falher, Anne Debonne, Florence Lémann

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MEMO VYGON
DES AIGUILLES DE HUBER

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Le Medical Device Regulation

Stéphane Regnault,
vice-président du Syndicat National de l’Industrie des Technologies Médicales (SNITEM)

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PERFUSION : LIGNES ET CATHETERS, BIEN CHOISIR ET UTILISER LES DISPOSITIFS

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Par Gérard GUIFFANT, Jacques MERCKX , Pierre Yves MARCY, Christian DUPONT, Patrice FLAUD

Préfacé par Eric DESRUENNES

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• Pourquoi est-il nécessaire de retirer une aiguille de Huber d’une chambre à cathéter implantable tout en injectant du chlorure de sodium isotonique ?
• Pourquoi rincer en pulsé ?
• Les tubulures spiralées sont-elles si pratiques et si sûres ?
• Le placement d’une valve bidirectionnelle à flush positif prévient-il toute obstruction d’un cathéter central inséré par voie périphérique ?

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Illustré et pratique, ce livre permet de répondre à toutes les questions qui peuvent surgir lors du soin : le dispositif choisi est-il compatible avec ce soin particulier ?
Quelles règles d’utilisation faut-il définir selon le matériel, le perfusat, le patient ou les conditions thérapeutiques ? Quelles sont les prolongements du choix pratiqué ?

Aboutissement de plus d’une décennie de recherches réunissant médecins, soignants, physiciens, biologistes et biochimistes, cet ouvrage est original et sans équivalent.

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Les auteurs y exposent les conséquences des principes physiques (rhéologiques et hémodynamiques) intervenant dans l’administration intraveineuse des médicaments et leurs implications sur le soin et le patient.


Leur ambition est de contribuer à :
– une meilleure connaissance de la pratique thérapeutique du cathétérisme ;
– l’optimisation et l’augmentation de la durée de vie des dispositifs ;
– l’amélioration du confort et de la sécurité du patient ;
– la réduction des complications et du coût du soin « perfusion ».

 

L’ouvrage est destiné à tous les intervenants de la chaîne liée au matériel d’injection parentérale et de cathétérisme interventionnel : en premier lieu les médecins et le personnel infirmier (en poste ou en formation), mais aussi les fabricants, diffuseurs et acheteurs de ce matériel.

GUIDE D'ÉCHOGRAPHIE PRATIQUE ET ABORDS VASCULAIRES​

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Éric DESRUENNES

Clinique d’anesthésie pédiatrique, Hôpital Jeanne de Flandre, CHU Lille

Unité accès vasculaire, Centre Oscar Lambret, Lille

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Ce guide pratique, simple dans sa conception, a pour objectif d’aider l’opérateur dans l’apprentissage et la maîtrise de l’échoguidage des abords veineux et artériels, qui est devenu incontournable au bloc opératoire ainsi qu’en réanimation et médecine d’urgence, chez l’adulte et l’enfant.

Sa conception repose sur une pédagogie pas à pas grâce à des schémas anatomiques et leur correspondance en échographie qui amènent à une description minutieuse de la technique pour l’ensemble des abords vasculaires.

Destiné aux anesthésistes, réanimateurs, urgentistes, chirurgiens poseurs de dispositifs intraveineux de longue durée ainsi qu’aux infirmier(ère)s en pratique avancée, ce guide se présente sous forme de fiches synthétiques :

• avec une approche simple et efficace : un geste / une image ;

• richement illustrées ;

• dans un format très pratique pour utilisation directement au bloc.

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Enfin, il comporte tout un chapitre consacré aux méthodes de positionnement des abords veineux centraux (fluoroscopie, ECG) ainsi qu’aux pièges parfois rencontrés : fausses routes, variantes anatomiques.

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GUIDE PRATIQUE DES CHAMBRES A CATHETER IMPLANTABLES

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2ème édition - Novembre 2019

ISBN : 978-2-7573-1089-2 

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Prix : 26 €

Lorsqu’un accès vasculaire de longue durée est nécessaire, les chambres à cathéter implantables (CCI) sont la meilleure alternative pour le patient. Implantées sous la peau, elles offrent confort et sécurité aux patients et aux soignants pour les injections de médicaments, les transfusions et les prélèvements.

Aujourd’hui, les CCI sont partout : à l’hôpital, dans les services de soins de suite et de réadaptation, au domicile du patient lors des soins prodigués par le personnel de l’HAD et par les infirmières libérales.

La formation en IFSI leur consacre un enseignement obligatoire car, mal utilisées, les CCI peuvent exposer les patients à des dangers mettant en jeu le pronostic vital. D’où l’importance de mettre à la disposition des soignants un ouvrage clair et pratique qui fait la synthèse des recommandations de bonnes pratiques.

​Ce guide, mis à jour avec les dernières avancées techniques et matérielles, propose un panel exhaustif des problématiques liées à la prise en charge des CCI telles que :

l’indication de la CCI ;

les aspects pratiques soulevés avant et juste après l’implantation;

la pose et le retrait de l’aiguille ;

le pansement de l’aiguille de Huber ;

les injections et les prélèvements sanguins ;

les valves bidirectionnelles ;

les particularités de la CCI brachiale ;

les soins en ville ;

la prise en charge des complications (obstruction, infection, thrombose, extravasation…).

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Rédigée par une équipe d’auteurs pluridisciplinaire (médecins, infirmières libérales et hospitalières, radiologues et pharmaciens) et illustrée par de nombreuses photos, schémas et arbres décisionnels, la seconde édition de cet ouvrage a été conçue pour être consultée au quotidien en intégrant les nouvelles problématiques liées au CCI.​

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